lisez moi

Dites-moi, je vous prie, de quel côté faut-il me diriger ? demanda Alice.
Cela dépend beaucoup de l’endroit où vous voulez aller, dit le Chat.
Cela m’est assez indifférent, répondit-elle.
Alors peu importe de quel côté vous irez, dit le Chat.
Pourvu que j’arrive quelque part, ajouta Alice en explication.
Cela ne peut manquer pourvu que vous marchiez assez longtemps, dit le Chat.

Ni de gauche ni de gauche

Bon, Michel Barnier est premier ministre. Vu l’esquisse de programme qu’il a présentée ce soir, on peut tirer quelques enseignements :

– Entre gauche et droite le choix a été clairement fait par le Président. Il faut vraiment être fan pour encore croire au ni droite ni gauche tant vanté. Voyez les propos bien tendres du RN…

– On entend s’exprimer, avec des larmes de crocodiles une partie des députés Renaissance expliquer que ce choix est à imputer à la gauche, car elle a refusé l’option Cazeneuve et de s’elargir au centre (ce dernier point etant au demeurant faux). Ne ne faisons pas d’illusion, cette proposition était purement tactique, à un double titre: elle ne visait qu’à diviser le NFP et à satelliser/absorber le PS. Et si par hasard B Cazeneuve avait obtenu le poste il aurait été contraint de faire un programme plutôt droitier,ou de partir assez vite. Piège sagement refusé….même si le contraire sera dit et répété.

La tenue de propos paradoxaux voire contradictoire étant une des marques de fabrique du moment, M Barnier a tenté le grand écart entre des lignes de force très à droite et un.appel au rassemblement. Ce n’est pas un compromis c’est une impasse qui est ainsi proposée.

De toute façon tout ceci est une aimable comédie. La séquence ouverte en juin a de fait projeté la France dans la precampagne électorale de 2027, avec toute la perte d’efficacité que cela entraîne. Nous avions bien.sur déjà JL Melenchon et Marine Le Pen. Nous avons eu Edouard Philippe et depuis ce 5 septembre des propos assez transparents de G Attal.

La bonne ambiance va continuer