Après une longue pause reprise sur une question : pourquoi?
Le premier ministre avait annoncé une série de mesure d’économie et de recettes dans son discours de juin, en promettant sur la forme discussion et dialogue. Pourquoi pas…
Le voilà qui intervient un 25 août pour renouveler son propos dramatique et sur la procédure en rajouter en annonçant un vote de confiance des le 8 septembre. Son idée est de faire « valider » le montant de 44 mds pour ensuite discuter des mesures qui permettraient d’aboutir a ce montant.
Pourquoi diable cette prise de risque? Nos dirigeants n’en ont pas assez eu de la dissolution de l’an dernier? N’auront ils pas de toute façon un vote sur le budget? Quelle est cette dialectique paradoxale qui a la fois promet le debat et le ferme ?
On peut imaginer des raisonnements très savants a l’appui de ce drame autoprovoqué. J’en vois trois : faire le pari que a la fin personne n’osera renverser le gouvernement par peur d’être traité d’irresponsable ? Allumer un contrefeu aux appels au blocage du 10 septembre ?se penser en grand stratège et proposer aux oppositions un deal : objectif des 44 contre vrai choix des moyens ?
Les apologues ajouteront d’autres idées, n’en doutons pas….
La posture est pourtant un étrange choix. Car elle ajoute un risque superflu : on pouvait anticiper a la fin de la discussion du budget un osychodrame sur la confiance. Pourquoi en rajouter un, qui au surplus n’empêchera pas l’autre?
Et pourquoi en rajouter dans ce qui ressemble a une tentative malavisee de prévenir tout debat?
Faudra til invoquer l’esprit du capitaine Achab aveuglé oar sa haine de Moby Dick?
En tout cas les premières réactions laissent entrevoir un échec. Inutile….
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