lisez moi

Dites-moi, je vous prie, de quel côté faut-il me diriger ? demanda Alice.
Cela dépend beaucoup de l’endroit où vous voulez aller, dit le Chat.
Cela m’est assez indifférent, répondit-elle.
Alors peu importe de quel côté vous irez, dit le Chat.
Pourvu que j’arrive quelque part, ajouta Alice en explication.
Cela ne peut manquer pourvu que vous marchiez assez longtemps, dit le Chat.

pulsions

Pulsions mortiferes.

Les romains disaient paraît-il le poisson pourrit par la tête. Ils en faisaient au passage une sauce très forte et appréciée, le garum.

Notre poisson politique pourrit mais rien n’en sort de bon. Ce sont des pulsions mortifères qui mènent le « jeu » du moment.

Allons de droite à gauche ….

Le projet  du RN d’abord: pas besoin d’en dire plus. Il s’agit de la mise sous cloche d’un pays et d’une population sous prétexte de la protéger. Il s’agit de lui faire peur. Pas de la faire vivre.

La droite dite classique est engagée dans une spirale suicidaire depuis plus de 15 ans: panne totale d’idée, chasse aux idées du RN qui ne fait que précipiter la chute au lieu de la ralentir. Et comme le vide des idées est propice au trop plein des egos, luttes de personne sans fin. L’épisode Ciotti conclut temporairement la séquence en associant parfaitement le vide des idées et les haines personnelles.

Le centre : tout à été dit sur la dimension suicidaire et destructrice de la dissolution

Tout n’a pas été sur la pensée finalement pauvre qui anime ce centre et surtout son président : le primat de la croissance sans véritable réflexion sur ses bases ou ses conséquences. La multiplication de plans d’urgence (covid, énergie) a primé sur le reste..or ce modèle économique classique est lui.aussi mortifère.

La gauche pourrait avoir des réponses car elle a gardé sa capacité à réfléchir de façon plus ouverte sur le devenir de notre modèle économique,écologique et social. Et pourtant elle s’enferme aussi dans des logiques d’échec : programmes économiques simplistes et inadaptés, querelles de factions qui dilapident le petit capital de confiance constitué autour des législatives. Spectacle désolant et dangereux car il ouvre la porte au pire.

Comment s’en sortir?

Ne pas céder à la sirène de l’accord avec le camp du centre. Qui sous ses airs raisonnables (facile avec l’épouvantail LFI…)serait une déchirure irréparable. La gauche rallié peserait peu, et les deux bouts du spectre politique en bénéficieraient A partir de la deux grands scénarios qui sont aussi des épreuves de force.

Peu probable, le Npf s’unit vraiment et rallie à lui une partie du centre. Il gouverne et doit admettre  que une partie de son programme est pour plus tard (ou jamais)..mais il reste beaucoup à faire sur des sujets comme le logement, l’éducation, la sécurité, la justice…

Plus probable hélas. Le npf n’y arrive pas soit par persistance des divisions soit par refus du reste du parlement de voir lfi au pouvoir

On se retrouve alors comme en 1978, quand la gauche du moment avait perdu de peu les élections (l’épouvantail de l’époque était la « coalition socialo communiste » face à laquelle il fallait faire « le bon choix », rien de neuf sous les spots des studios) et il reste entre un et trois ans à la gauche pour s’unir vraiment et trouver un vrai candidat (e) président.  Chiche…la vie en sera gagnante.